Ne voyagez plus sans rien faire ! tel pourrait être le credo des touristes du XXI ème siècle. Les amateurs d’écotourisme trouveront aujourd’hui des voyages taillés sur mesure pour préserver l’environnement, favoriser la rencontre avec la population locale et la participation à des projets de développement.
Depuis la création de la Charte éthique du Voyageur en 1996, les choses ont bien changé. Des prestataires comme Atalante, Cybelle planète ou ekimondo qui propose un répertoire des destinations responsables ont tranché dans le vif : du tourisme oui, mais en minimisant au mieux ses impacts négatifs sur l’environnement et les populations. Certains opérateurs proposent même des voyages actifs où le touriste devient un acteur de la protection des lieux. Il participe ainsi au développement du pays, à des projets d’observations scientifiques, à des restaurations de sites patrimoniaux. Autre règle de l’écotourisme : les revenus et bénéfices arrivent plus directement dans l’escarcelle des habitants ou encore sont consacrés à la protection, la gestion et la surveillance des sites. Pour le Kenya, l’Equateur, le Costa Rica ou Madagascar, l’écotourisme constitue désormais une ressource économique primordiale.
Mais attention, n’est pas vert qui veut ! Si un prestataire vous propose un séjour « écologique » dans un pays tropical avec 4X4 et piscine sous prétexte que vous allez visiter quelques réserves, il vous trompe. Pour vous informer sur la bonne foi de votre prestataire, consultez les guides publiés par l’ONU et auprès de l’association française d’Ecotourisme (www.ecotourisme.info, www.voyagespourlaplanete.com).
Le Guide du Routard du Tourisme durable donne toutes les informations utiles pour que votre prochain voyage soit conforme à cette éthique.
Renée Lauster pour beaute-femme.org
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