C’est une véritable révolution chez les brasseurs et viticulteurs qui innovent et proposent maintenant des boissons alcoolisées « light ». Avec la mise en vente de ces nouvelles boissons, les fabricants de bière et de vin ciblent une clientèle nouvelle qui jusqu’à présent ne consommait pas ou peu leurs breuvages. Kronenbourg vient par exemple de lancer la bière la plus légère du marché avec un taux d’alcool réduit et 30% de calories en moins que ses consoeurs. Après la bière sans alcool, les brasseurs investissent le créneau des bières « light », des bières moins calorifiques et allégées en alcool. Avec la bière « light », les brasseurs pensent aux femmes qui, tout en faisant attention à leur poids, souhaitent malgré tout consommer une bière de temps à autre. Pour obtenir une bière « light », les chercheurs de chez Kronenbourg ont mis deux ans à sélectionner des malts spécifiques et à mettre au point une technique de brassage, classée top secret. Pour les brasseurs, cette innovation ne vise cependant pas que les femmes car les hommes amateurs de bière seraient également concernés par une boisson moins lourde, plus digeste et qui respecterait aussi leur tour de taille. Beaucoup de personnes pensent à tort ou à raison que la consommation de bière fait grossir, avec cette nouvelle bière, le brasseur Kronenbourg espère répondre à l’attente de ses clients en leur offrant une boisson moins calorifique et moins alcoolisée.
Pour le vin, la tendance est la même. Le consommateur souhaite boire des vins moins alcoolisés et moins riches en calories. Depuis quelques années, les français « boudent » le vin, la consommation par an, par habitants était de 74 litres en 1996, elle est passée à 59 litres en 2006. Avec ces vins allégés, les producteurs souhaitent reconquérir des parts de marché.
Ce ne sont pas que les alcools qui passent au light, après Coca cola, Pepsi s’y met également et sort une boisson allégée dans les jours prochain. La marque « Volvic » quant à elle propose une boisson aux fruits avec 40 % de sucre en moins pour répondre aux souhaits des consommateurs. Le risque avec ces boissons « light » est que le consommateur soit incité à en consommer plus que de raison. C’est peut-être d’ailleurs une stratégie marketing des producteurs mais c’est aussi au consommateur à ne pas boire plus que de raison, et à limiter sa consommation d’alcool car « light » ou pas, un verre ça va….trois, bonjour les dégâts !
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