Paul Melki, jeune écrivain infirme moteur cérébral âgé de 21 ans, publie chez Calman-Lévy son troisième ouvrage intitulé « C’est la nuit de ma vie où je réalise ce que le jour m’interdit ». Le titre évocateur reprend des extraits de son journal intime ainsi que des nouvelles poétiques. Ecrivain atypique, Paul Melki, malgré son jeune âge, écrit des textes d’une maturité étonnante qui ne peuvent qu’émouvoir le lecteur. Touchants et poignants, les romans teintés de poésie de Paul Melki prouvent que l’on peut être sensible tout en restant lucide !
Né à Paris en 1986, Paul Melki vit avec ses parents dans le petit village de Sivignon en Bourgogne. Cloué dans son fauteuil, Paul Melki a vécut son enfance, prisonnier dans son corps qui le prive de tous mouvements. Paul Melki avoue lui-même qu’avant d’écrire, sa vie lui semblait inutile. Les instituts spécialisés, dans lesquels il ne fait que de courts séjours, ne peuvent convenir au caractère rebelle du futur poète. Alors dès son plus jeune âge, ses parents, lui lisent énormément d’histoires et lui apprennent l’orthographe. Grâce à l’amour et aux dévouements de son père, metteur en scène et de sa mère, danseuse, Paul acquiert une culture et une intelligence hors normes. Si Paul Melki n’est ni capable de marcher, ni de parler, son esprit fonctionne parfaitement et le jeune homme outre le français, comprend l’anglais et le hongrois. A 12 ans, le jeune prodige découvre l’écriture grâce à un procédé d’écriture assistée. Aidé d’un orthophoniste, Paul Melki parvient à utiliser un clavier d’ordinateur et découvre l’écriture. Cela l’incite à vouloir suivre une scolarité et, ses professeurs décèleront très rapidement chez lui des capacités intellectuelles et d’écriture avec un don particulier marqué pour la poésie. L’écriture lui sert d’exutoire, ses récits lui permettent de s’évader et de quitter ce corps qui l’empêche de marcher, de courir, tout simplement de vivre comme les jeunes hommes de son âge.
Il remporte une première récompense en 2004 avec son premier écrit, un recueil de poèmes intitulé « Le cheval de mer ». Ce récit d’un marin lui vaudra de remporter le concours du festival étonnant voyageurs de St Malo. Dans la foulée il écrit le « Journal de bord d’un détraqué moteur avant de terminer l’écriture de son troisième livre « C’est la nuit de ma vie où je réalise ce que le jour m’interdit » en 2007.
Paul Melki a trouvé dans l’écriture le moyen de s’exprimer et d’extérioriser ses joies, ses peines, d’oublier le temps d’un roman son handicap. La poésie de ses ouvrages fait de lui un poète contemporain promis à un avenir radieux dans l’édition.
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