Avec cinq années d’une fécondité qualifiée d’exceptionnelle, on observe « un mini baby boom français » en référence au baby boom d’après guerre ! Notre démographie devrait en effet s’enorgueillir d’atteindre le chiffre symbolique de deux enfants par femme pour l’année 2006. Ce serait le record européen, puisque la moyenne européenne est à 1.5 enfants par femme. L’an dernier, l’indice des fécondités des Françaises avait buté sur un frustrant 1.94 enfant par femme, nous plaçant quand même juste derrière les Irlandaises, les mamans les plus fécondes d’Europe avec 1.99 enfant par femme.
Mais la tendance hexagonale à faire des bébés a encore augmenté l’an dernier et ce cap des 2 enfants que l’on n’a pas connu en France depuis les fertiles années 1970 est non seulement un signe de vitalité, mais aussi une bonne nouvelle pour le renouvellement des générations. Que se passe t il donc dans la tête des Françaises et de leurs compagnons depuis quelques années pour qu’on parle de mini baby boom francais dans le monde entier !
A l’heure où elles auraient du faire leur premier bébé, les trentenaires ont préféré boucler leurs études et lancer leur carrière, comme beaucoup de leurs consœurs européennes. Mais à la différence des Allemandes par exemple, les Françaises se rattrapent une fois leur carrière installée. La politique familiale en France encourage les femmes, gouvernement après gouvernement, de droite comme de gauche, chacun y va de sa mesure pour mieux concilier vie professionnelle et vie familiale, et permettre aux femmes d’être mères tout en travaillant. L’école maternelle gratuite pour tous dès 3 ans, les aides à faire garder son enfant, les crèches, le congé paternité pour mieux impliquer le papa… Le tout, couplé à des congés maternité conséquents et des garanties de retrouver son travail. Les observateurs étrangers sont souvent bluffés par ces dispositifs. Les Françaises dans ce domaine, sont bien mieux loties que les Italiennes ou les Anglaises par exemple !
Commentaires
En quoi est-ce une si bonne nouvelle ? A l'heure où les ressources s'épuisent, il faudrait peut-être penser un peu à poser le pied sur le frein, non ?