Poitrine qui tombe sous le poids des années, seins trop petits ou bien trop gros, il arrive que l’on ressente le besoin de corriger un défaut gênant avec lequel on a du mal à vivre. De plus en plus de femmes se tournent vers la chirurgie esthétique pour trouver une solution à leurs complexes, chirurgie esthétique qui a fait bien des progrès en l’espace de quelques années. Les interventions se banalisent mais offrent également de très bons résultats, suites opératoires allégées et cicatrices plus discrètes, c’est un fait, la chirurgie mammaire offre dorénavant bien des possibilités.Voici quelques infos concernant certaines des interventions les plus courantes, parce qu’il est essentiel de ne pas oublier que, oui, la chirurgie esthétique permet de modifier l’aspect de la
poitrine et d’en corriger les défauts mais qu’elle reste une intervention loin d’être anodine qui comporte des risques comme toute opération.
Corriger une poitrine qui tombe
Egalement appelée
ptôse mammaire, les seins « qui tombent » peuvent être le simple résultat de l’âge puisque, avec les années, la peau soutenant la poitrine se détend et s’affaisse, et avec elle, la poitrine. Il arrive également que l’allaitement, une grossesse ou une poitrine trop lourde soient en partie responsables de la ptôse mammaire, d’une manière générale les « petits » seins y sont moins sujets.
Pour remonter la poitrine, le chirurgien esthétique va devoir supprimer l’excédent de peau et remodeler la glande mammaire, voire poser une prothèse adaptée à la morphologie de la patiente pour, en quelques sortes, regonfler la poitrine ayant perdu de sa masse.
Il arrive que la simple pose de prothèses suffise à remonter une petite poitrine tombante.
Bien évidemment l’importance des cicatrices dépendra de l’intervention, ptôse plus ou moins importante, excédent de peau ou non, seront autant de facteurs qui influeront sur le résultat.
Pour la seule pose de prothèses la cicatrice pourra se limiter à un trait longeant l’aréole du sein, en cas d’intervention plus importante la cicatrice se présentera en forme de T inversé, c’est à dire l’une allant du mamelon au sillon sous-mammaire et l’autre longeant le sillon sous-mammaire.
Pour que les cicatrices atteignent leur forme définitive il faut une bonne année, mais au bout de 2 ou 3 mois déjà l’on peut voir une nette amélioration.
Le coût de l’intervention varie généralement
entre 4000 et 5000 euros selon l’importance de l’intervention et le chirurgien choisi.
Terminons en ajoutant qu’il faut prévoir environ deux semaines de repos suite à l’intervention, plusieurs visites de contrôle avec le chirurgien pour s’assurer du bon déroulement de la guérison et le port d’un soutien-gorge spécifique durant 2 à 3 semaines.
Augmenter le volume de la poitrine
Voilà une intervention dont on entend parler, et probablement l’une des plus pratiquées en chirurgie esthétique.
L’augmentation mammaire se fait par la pose de prothèses en
silicone désormais remplies d’un gel, et non plus d’un liquide, pour éviter que le contenu de la prothèse ne se vide en cas de perforation de cette dernière.
Il existe diverses formes de prothèses et c’est le chirurgien qui choisira la plus adaptée à la morphologie de sa patiente. Et aujourd’hui, fini les prothèses démesurées qui donnaient l’impression d’une poitrine artificielle et "surgonflée", elles sont désormais étudiées pour être les plus naturelles et discrètes possible.
Le chirurgien a deux options, insérer la prothèse sous la glande mammaire par-dessus le muscle ou la placer sous le muscle dans le cas d’une patiente présentant peu de tissus graisseux, de manière à obtenir un résultat naturel.
De même, en fonction de la forme et de la taille de la prothèse elle sera insérée par le dessous du sein (au niveau du sillon), par l’aréole ou sous l’aisselle, la discrétion des cicatrices dépendra donc, entre autres, de la zone incisée.
Le réveil peut s’avérer désagréable, la prothèse tendant le sein, les gestes même les plus simples peuvent être limités et douloureux durant quelques jours voire quelques semaines. De même, le port d’un soutien-gorge post-opératoire est nécessaire de manière à maintenir et comprimer la poitrine dans un premier temps.
Là encore des
visites de contrôle doivent être réalisées, la première 15 jours environ après l’intervention, puis de nouvelles visites seront prévues à intervalle régulier, ainsi qu’une
mammographie tous les deux ans pour s’assurer que le sein et la prothèse se portent bien.
Il arrive que l’un des seins réagisse à la prothèse et devienne dur et douloureux, une réaction qui peut nécessiter une nouvelle intervention.
Enfin, un changement de prothèses pourra être nécessaire au bout de quelques années, la durée de vie des prothèses variant au cas par cas.
Le coût d’une augmentation dépend évidemment du chirurgien et de l’intervention, mais il faut généralement compter
entre 3500 et 5000 euros.
Réduire une poitrine trop volumineuse
Mal de dos et gêne peuvent devenir le lot quotidien des femmes à la poitrine trop volumineuse et c’est notamment la raison pour laquelle la réduction mammaire
peut être prise en charge par la sécurité sociale au-delà d’un certain poids à retirer dans chaque sein et donc d’une certaine taille.
Pour réduire la poitrine le chirurgien doit retirer une partie de la glande mammaire ainsi que l’excédent de graisse présent dans chaque sein. Il peut également être nécessaire, lorsque la patiente arrive à un certain âge, de prélever l’excédent de peau de manière à redresser la poitrine en plus d’en diminuer le volume.
Dans le cas de la réduction mammaire les cicatrices sont généralement plus importantes que pour l’augmentation de la poitrine, puisque l’incision sera faite en forme en forme T inversé, donc autour de l’aréole, le long du sillon sous-mammaire avec une incision verticale allant de l’aréole jusqu’au sillon. Là encore l’importance des cicatrices dépendra de la quantité enlevée à chaque sein.
Le port d’un soutien-gorge spécifique est recommandé durant un mois jour et nuit, et des massages sont généralement conseillés pour aider à la cicatrisation.
Le résultat ne sera réellement visible que deux à trois mois après l’opération en sachant bien sûr que les cicatrices mettront plus de temps à s’atténuer.
En général sur une peau jeune qui cicatrise bien, on peut espérer qu'elles se réduisent à un simple trait blanc discret, en rappelant bien sûr que là c’est au cas par cas.
Il peut arriver que les cicatrices gonfles ou s’élargissent dans le cas d’une mauvaise cicatrisation.
Enfin, l’allaitement est généralement possible après une réduction mammaire bien qu’il existe tout de même quelques risques d’endommagement du canal allant du mamelon à la glande mammaire. De même pour que le résultat reste optimal, on conseille d’attendre une année minimum avant d’envisager une grossesse et de maintenir un poids le plus stable possible.
Le coût d’une réduction mammaire varie selon l’importance de l’intervention, il vaut compter entre 3000 et 4000 euros.
Pour choisir un praticien qualifié, consultez le site du
Conseil National de l'Ordre des Médecins.
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