« Un bijou hors mode », la continuité d’une paire de jambes féminines au galbe savamment rehaussé de ces talons aiguilles travaillés à la manière d’une œuvre d’art, une passion, un privilège tout féminin qui sublime la femme d’aujourd’hui, voilà comment Christian Louboutin conçoit son métier, ses souliers. Le fameux escarpin fuselé flanqué de semelles rouge carmin nous fait rêver de ses lignes parfaites aux courbes affolantes et échancrés vertigineux. On les a vu fouler les tapis rouges aux pieds des femmes les plus distinguées de France et d'ailleurs mais ce n’est pas même pour ça qu’on en rêve, juste parce qu’elles sont parfaites, capables de vous habiller en une seconde, qu’elles vous rehaussent avec la grâce qu’on leur connaît, qu’elles symbolisent la féminité, l’élégance, la séduction….Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui, les créations de Christian Louboutin sont portées aux quatre coins du monde, si la fameuse semelle rouge a séduit les femmes du monde, de Catherine Deneuve à Caroline de Monaco, de Gwyneth Paltrow à Mariah Carey, de la plus raffinée des femmes à la plus bling-bling des artistes américaines : Louboutin parle un langage universel.
On raconte que cette passion pour l’escarpin lui serait apparue au détour d’une affiche placardée sur un bâtiment public, cette dernière barrant une chaussure à talon aiguille pour dissuader leurs propriétaires de venir en fouler les sols paquetés. Encore enfant, Christian Louboutin se serait mis à esquisser des escarpins haut perchés sur ses cahiers d’écolier pour, à l’adolescence, effectuer la tournée des cabarets et autres music hall dans l’espoir de vendre ses créations aux danseuses. Mais le jeune homme se heurte à un mur et comprend qu’il lui faudra justifier d’une formation, d’une expérience en la matière de manière à pouvoir en vivre.
Le voilà donc lancé dans des études de modélisme et de dessin à Paris, suite à quoi, il entre au service de Charles Jourdan en tant qu’apprenti-chausseur où il apprend les techniques industrielles liées à la création de souliers. Il est ensuite formé par Roger Vivier à l’art de bottier et crée, enfin, en 1991, la marque Christian Louboutin.
Le créateur ouvre sa première boutique rue Jean Jacques Rousseau, à Paris, puis une deuxième rue de Grenelle avant de s’étendre à l’international, Londres, New York, Moscou, Los Angeles… capitales de la mode.
Ses souliers font du bruit, raffinés, originaux, « taillés » dans des matériaux improbables tels que la pintade, la peau d’anguille, de serpent ou encore de maquereau. Ils affichent des proportions parfois étonnantes et pourtant parfaitement équilibrées, s’ornent de gros nœuds de soie, de plumes colorées à la manière d’un oiseau exotique, de talons strassés, sculptés, endiamantés, de broderies aux inspirations manouch, de tissus flashy comme de cuir verni ébène.
Sans cesse en renouvellement, la marque continue de nous surprendre, forte des collaborations du créateur avec quelques-uns des grands noms de la mode : Yves Saint Laurent, Chanel, Jean Paul Gaultier, Lanvin, Givenchy, Alexander McQueen… Ainsi, l’imagination débordante de Christian Louboutin continue d’illuminer les pieds des mannequins sur les podiums comme ceux des stars sur leur tapis rouge, du reste plutôt bien accordé à leurs semelles. Les fashionistas les plus « in » parfont leurs tenues d'une paire de Louboutin tandis que le fameux soulier éveille la passion du public féminin.
Le plus beau dans l’histoire, c’est que sous leurs airs parfois impraticables, les chaussures signées Louboutin embrassent le pied comme la pantoufle de verre de miss Cendrillon, fabriqués pour partie en Italie (conscience professionnelle obligeant ?) tandis que les détails (talons sculptés ou tapissés de feuilles d’or, nœuds emplumés,….) sont confectionnés à la mains en France.
Nul doute désormais, la chaussure Louboutin se fait bijou à nos pieds mais seulement pour mieux rehausser les silhouettes féminines d’un écrin dont il nous appartient de choisir le caractère.
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