L’enquête diligentée par le Ministère de l’Education Nationale va certainement rassurer de nombreux parents, qui pensaient très injustement que les adolescents mis à part jouer au foot ou au tennis sur la console ne pratiquaient pas d’autres activités sportives ! Cette enquête démontre en effet que les collégiens français aiment le sport puisqu’ils sont 95 % à pratiquer une activité sportive en dehors de l’école, un chiffre qui baisse de 5% lorsque les adolescents entrent au lycée. Sport collectif ou sport individuel, voici, les activités sportives extrascolaires qui séduisent le plus les adolescents, et les raisons pour lesquelles certains abandonnent la pratique d’un sport.
D’après cette même enquête, les activités sportives les plus prisées sont le badminton, le handball et le football juste après. D’autres sports collectifs ont également la côte auprès des jeunes, tels que le basket et le volley. Puis viennent ensuite les pratiques individuelles telles que le VTT, la musculation, l’escalade et l’athlétisme.
La progression du nombre de pratiquants d’activités sportives chez les jeunes est considérable en rapport à ce qu’elle était il y a encore une vingtaine d’années. Depuis 1985 la pratique d’un sport en club a progressé de plus de 70 %. Cependant, les activités sportives chez ces jeunes dépendent encore malheureusement du milieu social.
Les enfants dont les parents ont des revenus faibles pratiquent moins de sport que ceux dont les parents ont des revenus plus importants. Ce qui tend à prouver que le coût d’inscription dans un club sportif peut être un frein à la pratique d’un sport pour les jeunes issus de milieux défavorisés et cela malgré toutes les aides mises en place.
De nombreuses municipalités subventionnent les clubs sportifs sur leurs territoires afin de diminuer, voire d’offrir lorsque les parents sont non imposables, l’inscription aux jeunes concernés. Autre frein à la pratique d’un sport parfois, le coût de l’équipement, mais là encore grâce aux aides municipales, certains clubs fournissent l’équipement. Les parents considèrent qu’une activité sportive est très positive pour leurs progénitures car cela leur apprend la discipline, la compétition, le respect des règles et des autres, mais aussi la compétition.
Hélas, beaucoup de jeunes cessent toute activité sportive l’année du baccalauréat. Il s’avère que plus on arrête tôt la pratique sportive moins on a de chance d’en pratiquer à l’âge adulte. Chez les parents de ces jeunes gens, seuls 24 % des pères pratiquent un sport contre 19 % des mères.
A l’université, les chiffres des étudiants pratiquant une activité sportive sont « confidentiels » pour ne pas dire inexistants. Le travail personnel réclamé aux étudiants plus parfois le fait qu’ils travaillent pour financer leurs études rend la pratique sportive caduque.