Chaque année, une femme sur dix est touchée par un cancer du sein. Une pathologie, qui est la principale cause de décès chez les femmes âgées de 35 à 65 ans en France. L’annonce de cette maladie est un véritable choc pour les patientes, car le cancer du sein touche directement à la féminité. Bien souvent à l’annonce du mot cancer, les femmes sont abattues, or, les chiffres prouvent que les traitements existent et sont d’autant plus efficaces que le diagnostic est précoce.
Quel que soit votre âge, si vous souffrez de mastodinye, c’est à dire de douleurs aux seins, il faut impérativement consulter votre médecin ou votre gynécologue dans le but d’être rassurée. En effet, toutes les douleurs ne signifient pas tumeur, il peut parfois s’agir d’un simple kyste tout à fait bénin, seul votre médecin peut faire le bon diagnostic et vous indiquer si votre douleur est d’ordre musculaire, articulaire ou tout simplement une douleur liée aux hormones. L’idéal est après 40 ans de faire examiner vos seins lors de votre visite annuelle chez votre gynécologue.
Dans le cadre du plan cancer, un dépistage gratuit est proposé aux femmes de 50 ans et plus. Dans la réalité, les gynécologues préconisent d’effectuer une mammographie tous les ans à partir de 40 ans. Le cancer du sein entraîne encore en France 10 000 décès par an, un chiffre bien trop élevé, et qui serait moins dramatique si les femmes dès la quarantaine effectuaient un dépistage. La meilleure lutte contre le cancer du sein comme pour tout autre cancer reste le dépistage précoce. Plus le cancer du sein est diagnostiqué tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Pour les femmes ayant un risque d’hérédité, le dépistage précoce est d’autant plus conseillé.
La recherche avance, les nouveaux traitements de biothérapie ont augmenté le taux de guérison de 50 % de certaines formes de cancer du sein. La recherche génétique a permis des avancées impressionnantes aussi bien en matière de dépistage qu’en matière de traitement. Tout récemment, un vaccin a été testé, sur des femmes ayant déjà eu un cancer du sein. Le vaccin a divisé par deux le taux de récidive habituellement observé. Les chercheurs restent prudents et souhaiteraient pouvoir effectuer des essais sur des femmes en bonne santé mais présentant le risque de développer un jour la maladie.
Lorsque le cancer est diagnostiqué, le premier geste est chirurgicale, un geste qui consiste à enlever la tumeur de la façon la moins mutilante possible. Bien souvent en complément, sont associées une chimiothérapie, une hormonothérapie ou une immunothérapie selon les cas. Comme pour tous les cancers, les spécialistes affirment que la guérison passe aussi par une aide psychologique. Le soutien indispensable des proches et des professionnels permet aux femmes de retrouver une image positive de leur corps, indispensable dans le processus de guérison. Le cancer du sein n’est pas une fatalité, le dépistage et les traitements permettent une guérison dans la majorité des cas.
Dans un ouvrage intitulé « J’ai un cancer du sein Et Après » aux Ed. Robert Pages, des femmes victimes d’un cancer du sein et qui sont aujourd’hui guéries ont accepté de poser afin d’aider celles qui en sont atteintes à ne plus avoir peur, et leur prouver que malgré la maladie, la vie continue. De nombreuses associations ont été créées afin d’aider les femmes à surmonter le cap difficile de la maladie, comme www.etincelle.asso.fr qui propose un espace d’accueil et de bien-être. Pour tout connaître sur la maladie, le site www.essentielles.net, propose également un forum de discussion permettant aux femmes de se soutenir dans l’épreuve, et le site www.embellieboutique.com, un lieu d’écoute mais aussi une boutique proposant divers articles qui aideront les femmes à retrouver toute leur féminité.