Quatre jours, c’est le temps qu’il faut pour fabriquer le Calisson d’Aix ! Cette friandise exquise qu’on engloutit en quelques secondes par gourmandise mérite bien un peu plus de temps pour la déguster ! Laissons à nos papilles le temps de savourer ce fameux losange provençal à la pâte d’amande, à la blancheur d’émail et aux vertus dermatologiques supposées ! Au fil du temps, sa recette reste la même au plus grand plaisir des amateurs…
Pour certains, le terme calisson viendrait de calitsunia, friandise distribuée au moment des fêtes de Pâques dans l’île de Crète, occupée par les Vénitiens en l’an 1200. Puis, le calisson fut apporté en Provence après un passage par Avignon, il s’installa à Aix où il acquit définitivement ses lettres de noblesse. Pour d’autres, l’origine du calisson au goût agréable comme un petit câlin d’où par déformation, Câlinou, Calissou, et enfin Calisson, serait l’œuvre d’un courtisan du bon roi René, duc d’Anjou et comte de Provence. Celui-ci pour égayer sa seconde épouse, la douce et triste Jeanne de Laval, lui commanda une « douceur ». Une chose est sûr, on trouve trace de l’appellation calisson dans des manuscrits aixois datant du moyen-âge, elle désigne un petit chausson fourré à la pâte d’amandes, distribué comme médicament préventif lors de la grande épidémie de peste de 1630.
Chez Parli, on considère que quatre jours sont nécessaires pour concocter un calisson. Au moment des fêtes, il sort quotidiennement des ateliers 500 kg de calissons contre 1 tonne par semaine en temps normal.Parli vend sa production chez Hédiard ou Fauchon, vous pouvez également passer commande sur le site www.leonard-parli.com