Avec l’allongement de la vie, les malades d’Alzheimer sont plus nombreux. Dans une agglomération comme Lille, 14 800 personnes sont confrontées à cette maladie. Outre les aides à domicile, les accueils de jour qui se développent, constituent une solution, autant pour les malades que pour les familles. On estime à 857 000 le nombre de cas en France (la moitié est diagnostiquée, un tiers est traité). Une maladie qui touche 40% des plus de 90 ans…Dans les structures adaptées aux malades d’Alzheimer, les professionnels changent d’activité toutes les ½ heures pour chercher à solliciter les sens des malades. Il faut capter leur attention, si une activité ne prend pas, il faut changer d’activité car les malades souffrent de difficultés de concentration. Chez ces personnes, bien souvent le corps fonctionne, mais le cerveau ne suit plus.
Méotis est le premier réseau Alzheimer de France, c’est aussi depuis un mois un site internet précieux pour comprendre la maladie et y faire face. Depuis 1999, Méotis association basée à l’hôpital Salengro de Lille, regroupe les établissements, professionnels de santé et partenaires, pour promouvoir la prise en charge pluridisciplinaire des patients.
Plus qu’un réseau, Méotis est un site internet riche donnant des informations sur Alzheimer (origine, traitement, etc). Le site, par secteurs géographiques, aide à trouver une consultation mémoire, un professionnel, un service (aide à domicile, ou un établissement accueillant les malades). Il ne donne pas le nombre de places disponibles, mais a le mérite de la précision : adresse, téléphone et nom d’un interlocuteur. On découvre ainsi qu’il existe en ce moment dans le réseau Méotis, 69 établissements accueillant des malades dans le nord de la France. Des chiffres en évolution, dans lesquels ne sont pas comptabilisées les places en moyen et long séjour en hôpital gériatrique accessible sur prescription du médecin.
La maladie est de mieux en mieux diagnostiquée et soignée. Il commence à y avoir une bonne structuration des centres mémoires dévolus au diagnostic. De nouveaux tests biologiques sont menés dans le liquide céphalorachidien, fenêtre ouverte sur le cerveau.
Aujourd’hui, on parvient à diagnostiquer un stade intermédiaire entre le sujet sain et celui qui présente des troubles, qui ne se convertira pas forcément en Alzheimer, une avancée majeure !
Le site : meotis.fr