Tantôt fleur bleue, tantôt bohême, souvent chicissime et toujours envoûtante, la mode selon Roberto Cavalli, c’est un art de vivre. Comme s’il nous rappelait que la vie, c’est le mouvement, la force mais toute en finesse et couleurs, le caractère, la liberté... Ce qu’on préfère chez Cavalli, c’est la beauté de ses imprimés, des fleurs chatoyantes aux imprimés léopard non sans rappeler ses origines gitanes, la variété de ses créations nous ravit et nous surprend, et lorsqu’au détour d’une robe hivernale des branches de fleurs fraîches et citronnées s’étalent sur fond aérien et délicat, on se dit que, oui, Cavalli est un géni et qu’on garderait bien sa petite lampe magique rien que pour nous, au service d’un look sublime et précieux.Pour la petite histoire et parce que l'on apprécie d'autant plus ses créations en connaissant les débuts d’un artiste, Roberto Cavalli est né à Florence en 1940 au sein d'une famille modeste mais amoureuse des arts. A l’âge de 17 ans, il s’inscrit à l’Institut d’Art de Florence et y suit des cours de peinture pour se spécialiser, par la suite, en impression sur textile. C’est dit, le jeune Roberto Cavalli fait déjà le choix de la mode.

En 1966, il ouvre un atelier d’impression textile et moins de 2 ans plus tard, il invente une nouvelle technique d’impression sur cuir, en dépose le brevet et entreprend de vendre son invention aux grandes maisons de mode et de maroquinerie.
Le succès est au rendez-vous ce qui permet au créateur de donner naissance à sa propre marque qui fait sa toute première apparition à Paris en 1970.
Roberto Cavalli a alors 30 ans et une grande carrière devant lui, le public français (et fortuné) est séduit par ses imprimés si particuliers, ses matières précieuses et son goût exquis pour l’alliance des couleurs, des formes, des imprimés… si bien qu’il ouvre sa première boutique à Saint-Tropez, lieu de villégiature convoité des stars et riches vacanciers.
Là encore, c’est un succès pour le créateur qui, après un dur labeur, s’accorde une pose bien méritée, s’éloignant du devant de la scène pour quelques temps. Il en profite pour épouser en seconde noce Eva Düringer, jeune mannequin fraîchement couronnée miss Autriche lors d’un concours comptant parmi ses juges monsieur Cavalli.

Mais tandis que le couple profite de la vie, la marque Cavalli, elle, pâtie de la concurrence acérée et d’un manque de renouveau tombant un temps dans l’oubli.
Non moins de 10 ans plus tard, le créateur revient avec une pièce qui réveille l’intérêt du public pour la marque, un jean stretch « vintagisé » au jet de sable, les fashionistas sont conquises et Roberto Cavalli est de retour.
Il en profite pour se diversifier, accessoires, bijoux mais aussi décoration il y a peu, il s’inscrit aujourd’hui comme un grand nom du luxe, présent aux quatre coins du monde, proposant aux amoureuses de la mode ses créations, son sens de la beauté, de la couleur, de la féminité.

Et parce que cloturer l’article sans un aperçu de la collection automne/hiver 08/09 signé Cavalli aurait été criminel, place à un petit diaporama des sublimes visuels de la collection avec, au programme, plaines fantomatiques relevées d’étoffes précieuses, fleuries, chatoyantes portées par des princesses d’un autre monde :

La maxi-dress survit à l’été et s’affiche bohême et resplendissante


Volants froufroutants pour cette robe blanche divinement rétro portée avec une paire de bottines et un sac fleuri.


Fleurs acidulées et romantiques sur fond de noir et de gris, un petit air de robe tout droit sortie des pays de l’est façon tenues mongoles colorées et pleines de vie.


Changement de registre pour cette robe élégante, chic et romantique habillée d’une courte veste accordée cernée de fourrure.


Surprise champêtre pour ces robes blanches brodées de fleurs et feuillages, délicates et légères, elles contrastent avec la mode hivernale par leur fraîcheur, merveilles !


Manteau de cuir fleuri de rose et de bleu sur lequel fourrure et motifs romantiques cohabitent pour un vêtement singulier et élégant.



Le site : Roberto Cavalli