

Tandis que l’artiste sort un album qui cartonne, Blueprint, ses fans y découvrent écrit en tout petit, mais écrit quand même, que le compositeur et producteur de quelques-uns des meilleurs sons de l’album se nomme Kanye West. Or, le bonhomme est déjà quelque peu connu aux Etats-Unis, non pas encore pour son rap mais plutôt pour sa prise de position politique et sa tirade pour le moins médiatisée signifiant en mots clairs et concis que le président Bush « n’en avait rien à faire des noirs ».
Son intervention est censurée dans toute une partie des Etats-Unis, trop tard, elle est déjà ultra-médiatisée et monsieur West avec elle.
Le voilà donc plus connu pour son style de dandy et sa réplique cinglante que pour sa musique, qu’à cela ne tienne Kanye devient l’un des producteurs stars du label Roc-a-fella et se fait un nom en or. Tout marche pour lui et il annonce la sortie de son premier album, projet sérieusement entravé par un accident de voiture qui lui vaudra de multiples fractures à la mâchoire et plusieurs mois de fils métalliques lui encerclant le visage le temps de la cicatrisation.
Loin de se laisser abattre Kanye profite de ces moments de « répit » pour écrire et enregistrer « Through The Wire » (à travers les fils), son premier morceau en tant que rappeur et celui qui hissera son nom au tableau d’honneur des « rimeurs » de talent !

Cela dit, le rappeur n’en oublie pas pour autant sa casquette de producteur-compositeur et inonde les ondes de ses créations avec, entre autre, « Stand up » pour Ludacris, « You don’t know my name » pour Alicia Keys, « Bonnie & Clyde » pour Jay Z et Beyonce…
La suite vous la connaissez probablement, « Late Registeration » son deuxième album se vend, comme la premier, à plusieurs millions d’exemplaires et son tout dernier en date, « Graduation », boosté par la bataille 50 cent/Kanye West fait à son tour un carton, l’avenir est ensoleillé pour le gosse qui ne fait qu’arriver…