
L’histoire a tout d’un Far West traditionnel. On y retrouve même une scène d’attaque de train. En effet, Daisy Kutter est réputée comme une experte en matière d’armes et d’attaques. C’est pourquoi on la contacte pour attaquer des nouveaux robots censés assurer la sécurité du train. Des robots qualifiés infaillibles par leur constructeur. Elle est appelée pour tester la performance de ce nouveau système de sécurité.
Kazu Kibuishi se permet d’accorder des pages entières aux illustrations. Ce procédé permet au lecteur de rentrer plus profondément dans l’ambiance de la BD. L’absence de couleurs n’est aussi pas dûe au hasard, c’est plutôt un choix stratégique de l’auteur. Cela permet un contraste par rapport aux différents éléments futuristes que l’on peut apercevoir. En effet, le noir et blanc permet d’un côté une vision passée de l’histoire. C’est un Far West revisité.

Un passage de la BD est aussi très intéressant. L’auteur s’est attardé sur une partie de poker qui va s’avérer décisive pour Daisy. Il y explique différentes variantes du poker comme le « Texas hold ‘em ». Il y explique aussi que c’est un jeu de chance mais que c’est avant tout un jeu d’adresse. Savoir contrôler son calme, son stress, ses tics, bref, tout dans le bluff et le self contrôle..



La maison d’édition Albin Michel est très côtée. Elle existe depuis plus de cent ans et continue d’éditer de nombreux livres, romans et bandes dessinées. Le prix du livre reste abordable. Il coûte 9 euros dans les points de ventes habituels.
Où acheter : Daisy Kutter, Le dernier train
Nicolas Ballais pour beaute-femme.org