
La belle n’attend pas longtemps avant de faire ses classes, d’abord dans les magazines et pubs destinés aux ados, puis à l’occasion des défilés automne/hiver 2006, c’est sur les podiums que Chanel fait ses premiers pas à 17 ans. Elle débute avec des marques telles que DKNY, Phillip Lim ou Tory Burch, bref pas vraiment au bas de l’échelle !



La voilà lancée, et la belle enchaîne les shows, convoitée par les plus grands. Alexander McQueen, Anna Sui, D&G, Marc Jacobs, Kenzo, Issey Miyake, Temperley London, Valentino, Missoni, Stella McCartney, Dior, Louis Vuitton, Christian Lacroix, Jean Paul Gaultier… Impossible d’en dresser la liste, elle en a parcouru, des kilomètres de podium vêtue haute couture. Impossible également d’oublier cette fameuse couverture de Vogue (US) de mai 2007, où Chanel Iman entourée de jeunes modèles à la carrière prometteuse et notamment Doutzen Kroes, Agyness Deyn, jessica Stam et Sasha Pivovarova, semblait annoncer, montée sur escabeau et le regard conquérant, qu’elle atteindrait les sommets.



Et bien contre toute attente, au sommet, elle s’y trouve et elle a, de plus, la réputation d’une jeune fille pétillante et agréable, pas de manières ni de caprice, entre les grimaces de backstage et les réflexions juvéniles, la jeune fille nous rappelle qu’elle n’a que 19 ans même si, professionnalisme obligeant, face au public elle en paraît 5 ou 6 de plus. D’ailleurs pour empêcher que le jeune top ne s’égare maman Robinson est de tous les déplacements pros de sa fille et elle veille au grain, soyez-en sûrs…

Mais la carrière du jeune top fut également boostée par les campagnes de pub United Colors of Benetton et Gap qui présentèrent son minois au grand public, un public pas forcément pro de la mode ni accro des défilés mais un public sensible au charme de la top, visiblement.
Affaire à suivre pour Chanel Iman dont le prénom présageait bien un pied dans le monde de la mode, finalement elle a même les deux pieds dedans et ne risque pas d’en changer de si tôt !